ENSEMBLE, CONTRE L’EXTRÊME DROITE

Prendre la parole, se lever, refuser, proposer un autre monde.

Nous ne serons pas silencieux

Nous nous battons au quotidien pour insérer des personnes jugées inemployables. L’histoire de ces personnes, leurs nationalités, ne sont jamais des questions.

Ces personnes sont rejetées alors qu’elles ont de la valeur, des choses à donner : c’est injuste, alors nous les aidons. Point.

Notre combat n’est pas politique, il est tout simplement humain.

Face au risque de voir le rejet de l’autre devenir la règle de gestion du pays, nous ne pouvons pas rester silencieux.

Ensemble

Les associations, leurs fédérations et la société civile heureusement se rassemblent.

RézoSocial s’associe à eux. Nous avons signé leur appel à mobilisation initié par la Ligue des Droits de l’homme.

Une autre vision du monde

Nous nous battons tous les jours pour les plus exclus et connaissons bien leurs souffrances : nous ne minorons pas du tout les difficultés vécues par de trop nombreuses personnes autour de nous. Mais le rejet de l’autre n’est pas la solution. Le rejet de l’autre ne peut pas être la vision du monde proposée à nos enfants.

Comme le dit Pascal Brice, Président de la Fédération des Acteurs de la Solidarité, au Nouvel Obs : « Le point culminant, c’est bien entendu la question de la préférence nationale, c’est-à-dire l’institutionnalisation d’une approche essentialiste de la personne humaine, que l’on juge un individu bon ou mauvais, fréquentable ou pas fréquentable, selon sa nature. »

Nous craignons « qu’avec l’extrême droite au pouvoir, les chiens soient lâchés, que des comportements d’humiliation de la part de petits chefs dans les préfectures soient encouragés. Il y a là quelque chose évidemment qui relève de l’inacceptable que nous combattrons de toutes nos forces. »

Nous prenons la parole pour grossir les voix qui portent une vision du monde plus ouverte, plus inclusive, plus bienveillante, plus positive. Nous faisons partie de la société civile et n’avons pas de consigne à donner, ni de programme politique à porter. Simplement à notre niveau, nous serons là, debout, combattifs, pour poursuivre notre combat auprès des plus exclus et des structures qui les aident.

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